• Bienvenue sur le continent de Midgard et ses cinq grandes nations. Les deux nations mères : Aosí, la nation qui règne en maître sur toutes les autres, dirigée par un Chancelier, pro-technologie, puis Boreas, son ennemie numéro 1 qui lui est en tout point antithétique et prône la magie dans son absolu. Les trois nations inférieures : Nordri, qui prend - soumise - parti pour Aosí, dirigée par un conseil de Järls, Austri, neutre et sous le joug d'une famille Impériale proche de son peuple... SUITE?
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les ivoldur à la taverne ; pv iøtá
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Sam 9 Avr - 16:27

et glou, et glou !



L'alcool n'est jamais la réponse. Mais ça peut te faire oublier la question.

« J'espère que vous n'êtes pas sérieuse, Iøtá... »

Planté comme un piquet devant la bâtisse, ta mine renfrognée traduit parfaitement ton humeur maussade ; tu aurais pourtant dû te douter que Iøtá te traînerait dans ce genre d'endroit. Ça devait être écrit sur son visage, et ça devait être tellement évident que tu n'as rien vu venir. Vous voilà donc dans le village de Tesla, reconnu pour ses nombreuses tavernes et, disons-le clairement, un lieu de débauche où règne les crapules. De ton point de vue, en tout cas. Tout endroit où l'alcool coule à flot n'est, de toute manière, pas fréquentable à tes yeux.

La question est donc de savoir pour quelle sombre raison ta camarade Ivoldur t'a traîné ici. Non, avant ça, pourquoi tu lui as fais confiance ? Ce n'est pas la première fois qu'elle te propose ce genre de... virée. Affichant un rictus mécontent, tu dévisages les pauvres malheureux passants trop euphoriques, une main sur le fourreau de ton épée. Les rues empestent l'insouciance autant que l'alcool ; tu n'es clairement pas dans ton élément ici.

Un homme déjà bien imbibé te flanque une claque dans le dos, riant à gorge déployée tout en t'invitant à rentrer au lieu de rester planter là. Ton regard sombre et menaçant semble le dissuader d'en dire davantage et le voilà qu'il s'éloigne, tel un chien apeuré avec la queue entre les pattes. Tu émets un grondement sourd avant de poser ton regard sur la jeune femme.

« C'est une TRÈS mauvaise idée, si vous voulez mon avis. »

Sauf que si Iøtá t'avait demandé ton avis, vous ne seriez pas ici. Conclusion, ton avis sur la question, elle s'en moque royalement. Et c'est quand elle commence à s'éloigner que tu réalises à quel point sa fourberie est grande. Elle sait à quel point tu es exigeant envers toi-même, elle te l'a assez reproché. Mais elle sait aussi que, bien que son statut d'héritière te laisse indifférent, tu ne la laisserais pas prendre de risques inutiles. Sauf que, les risques inutiles, quand on s'appelle Brynjolf, on les voit à la pelle. Et s'il arrivait quelque chose à une des héritières du trône ? Quelle plaie.

Te voilà donc à la suivre, épousant ses traces non sans te défaire de ton air d'ours mal léché et de tes grognements désapprobateurs. Elle te le payera cher. Très cher. Ton regard finit néanmoins par s'attarder sur les environs ; les gens rient, chantent, dansent même parfois. Ils semblent heureux et s'amusent chacun à leur manière. Tu lâches un grognement presque dédaigneux en observant les ivrognes autour de vous avant de planter tes iris dans celles de ta vis à vis.

« Je ne comprends réellement pas l'utilité d'un endroit comme celui-ci. Ni pour quelle sombre raison vous portez de l'intérêt à tout ceci. »

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Y. Iøta Járnsaxja
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Dim 10 Avr - 13:57

   
   
« grumpy bear immersed in decadence »

            Vingt-huit ans, la capacité à dérouter un homme frigide par un simple caprice de gamine de huit ans : il est faible et toi fourbe. Il est clair que Brynjolf a un sérieux problème avec toi, autant il peut refuser sèchement et porter cet air très grincheux sur son visage tout le temps où tu lui fais face, autant parfois il cède et regrette très amèrement de s'être fait dévorer par la vicieuse et malicieuse Iøtá. Entre vous c'est plus que la simple relation de collègue, c'est ce lien amical indéfinissable border par un respect mutuel très fort... Et parce qu'il a, à tes yeux, cette particularité de vivre pour une cause, pour quelque chose de précis, tu pourrais sacrifier ta vie et le défendre contre vents et marées. Tandis que toi tu trimes à comprendre pourquoi t'es là, pourquoi t'as encore le droit de vivre alors que tes frères et tes parents ont été assassiné. Tu doutes toujours et encore d'avoir le droit de vivre sans but, sans chemin tracé et défini. Quelque part, tu jalouses la volonté et la détermination de Bryn, qui sont bien plus aguerries que toi.

« N’aie pas d'inquiétude, tout va bien se passer.   » Le don de déformer la réalité est une seconde nature chez toi, c'est une faute à moitié révélée mais jamais à moitié pardonné, surtout avec Brynjolf... Seulement avec lui en réalité. Le plus grand péché d'un homme se révèle être celui qu'il ne peut pas gérer, celui dont il ne peut pas atténuer l'appel. Certains c’est le travail, d'autres, comme toi, c'est l'alcool. Combien de fois Bilal t'as retrouvé complètement achevée dans les bars de Tesla, à vomir tes tripes. On ne compte plus. Et tandis que tu t'avances dans le foule, sentant la présence de l'ourson à tes côtes, tu attrapes sa main et le traînes dans la foule dansante. Sans qu'il ne puisse sans défaire, sans qu'il ne puisse refuser.

Certaines femmes, comparable à des cadavres de bouteilles, s'approchent de lui, lui tournent autour et tu sens déjà sa lassitude : lui qui subissait les appels désespérés de sa mère qui tentent de le marier absolument. Ça te fait sourire.. La seule personne que tu as aimé à disparu et à laissé sur toi des traces indélébiles, bien vivantes. Au fond, tu rêverais de le retrouver, de tout plaquer et de faire ta vie à nouveau avec lui. Concrètement impossible. On efface pas les erreurs du passé. « Je suis ta mère serait très heureuse que tu lui ramènes une épouse à ton bras. » Un presque fou rire te prends, tu sais pertinemment qu'il ne supporte pas qu'on parle de ça, qu'on parle de ces foutus mariages dont il déglutit rien qu'à la prononciation du mot.

Arrivés jusqu'au bar, tu demandes deux bières, grandes et sans mousse. Tandis que tu t'assoies sur un tabouret, tu attends que Bryn fasse de même. « Brynjolf, cesse de grogner, bois avec moi. On est plus en service, on se détends. » Tu sais qu'il ne répondra pas favorablement à cette demande, mais dans le fond, tu souhaites qu'il s'ouvre au monde, qu'il profite... Parce que tu sais ce que c'est de passé à côté de sa vie pendant douze ans. « Parlons de nous un peu, de nos histoires.. Qui est le grand  Brynjolf Skjöldsson ? » La peinte de bière se pose sur le bar est aussitôt tu avales une grande gorgée. Le jeu est lancé.

   
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Dim 10 Avr - 21:46

et glou, et glou !



Iøtá s'enfonce dans la foule, à ton plus grand malheur, avant de s'emparer de ta main pour te forcer à la suivre. Ce simple geste te fait grogner ; même si tu peux considérer Iøtá comme une amie et une alliée de confiance, ça ne change rien au fait que le contact physique te rebute tout autant. Tu ne luttes cependant pas ; après tout, elle ne te laisse absolument pas le choix.

Soudain, des femmes s'approchent de vous, de toi. Elles aussi bien imbibées d'alcool, tu pousses un soupir agacé suivi de quelques grognements pour les chasser. Tu captes le sourire de ta comparse avant de lui offrir un grognement pour unique commentaire. Tu devines le commentaire à suivre. Et il ne tarde pas ; ta mère. Forcément. La grimace renfrognée suit rapidement, surtout quand le rire de Iøtá te chatouille les oreilles.

« Ne soyez pas ridicule, je vous prie. »

Et, quitte à prendre un jour une femme, ce ne serait certainement pas une d'entre elles. De toute évidence, étant Ivoldur, tu ne pourras pas te marier. Ta mère ne semble pas le comprendre ; peu de gens en réalité. Une femme que tu choisirais d'aimer pourrait devenir ta faiblesse, pourrait devenir une monnaie d'échange pour l'ennemi. C'est bien trop risqué, tu refuses de prendre un tel risque pour le futur Empereur. L'amour est un sentiment qui rend faible.

Dès que l'occasion se présente, tu récupères ta main en pestant. Tu as battu ton record du plus long contact physique, ça se fête. Oui mais non. Iøtá s'installe sur une chaise haute et commande deux bières. Tu dévisages le barman un instant avant de poser ton regard sur ta partenaire ; tu espères encore l'entendre dire que les deux bières sont pour elle. Mais ces mots ne vinrent jamais.

« Brynjolf, cesse de grogner, bois avec moi. On est plus en service, on se détend. »
« Ça ne justifie pas un tel relâchement. On pourrait très bien être attaqué, il faut être en mesure de se défendre. »
« Parlons de nous un peu, de nos histoires.. Qui est le grand Brynjolf Skjöldsson ? »

Le barman revient pour déposer les bières avant de s'en aller aussi vite qu'il n'est apparu. Tu finis par soupirer et par prendre place auprès de Iøtá, à contrecœur ; de toute façon, tu ne pourras pas lui faire changer d'avis. Cependant, tu ignores royalement la pinte de bière t'étant destinée, observant la foule dansante en face de toi avec un air presque las.

« Rien de plus qu'un homme comme un autre. »

Parler de toi, tu ne sais pas faire ; on ne s'intéresse que peu à ton histoire. De toute évidence, elle est très banale ; rien de spécial ne s'est produit. Ou peut-être la bénédiction de Maiara, mais ce serait l'unique chose. Le reste de ton histoire, elle la connaît. Tu ne peux pas t'épancher à ce sujet. Tu tournes la tête vers elle, plongeant ton regard dans le sien sans le détourner, enchaînant sur le même ton.

« Si votre but était de me faire boire pour que je vous apprenne quelques histoires croustillantes à mon sujet, c'est peine perdue. Tout d'abord parce que je n'ai rien d'intéressant à vous conter, et ensuite... » Tu attrapes la pinte de bière, en confiant le récipient au premier ivrogne passant. « Je ne boirais pas une seule goutte d'alcool. »

Tu te redresses, lançant un regard autour de vous ; tu pourrais bien l'inviter à parler d'elle mais... qui ne connaît pas la tragique histoire de la famille Járnsaxja ? Tu devrais même lui dire de ne pas en parler, c'est sans doute mieux pour elle. Ne pas raviver des souvenirs difficiles. Ou, au contraire, peut-être qu'elle n'a jamais eu l'occasion de parler de tout ça, de confier sa peine. Tu te masses la nuque en soupirant doucement ; situation quelque peu délicate.

« Dépêchez-vous de terminer et rentrons. »

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Dim 10 Avr - 22:46

 
   
« grumpy bear immersed in decadence »

           La bière disparu aux mains d'un simple inconnu, venu de nul part. La bouche entre-ouverte, désespérée par cette action manquant d'amour pur et simple pour les bonnes choses, tu as envie de chialer toute l'eau de ton corps. Je ne boirai pas une seule goutte d'alcool. Ô mon dieu, qu'il te désespère. « J'aurai pu la boire Brynjolf. J'aurai pu boire les deux. » Tandis que ta main prend la peinte à pleine poigne, tu fais signe de l'autre pour une troisième bière. Une gorgée, puis une autre.. Descente fulgurante et assez impressionnante pour une femme, il faut l'avouer. La fin de la peinte arrive et alors que tu vas pour la remette sur le comptoir la fin se renverse, par maladresse. Les gouttes coulent de tes lèvres, glissant sur ta jugulaire bien pâle puis ta clavicule.. Jusqu'à ta poitrine. Un sourire, presque comme-ci tu avais prévu le coup de l'étape avance malencontreuse. « Ta mère ne voudra jamais te marier avec moi si je suis aussi maladroite. » Un autre presque fou rire.

Il semblait gêné, de parler de vous, de lui et puis de te reposer la question. Dans le fond, qui ne redoutait pas un peu de se confronter à l'histoire des Járnsaxja, celle des dirigeants de ce peuple qui a la particularité de se relever après chacune de ses chutes. Une nation exemplaire, forte. « On peut en parler, de ma vie, te sens pas gêné. » Et à ce dernier mot tu compris que.. « Cesse de me vouvoyer. Je te le demande. » Lentement tu pousses la troisième bière vers lui, avec un sourire presque trop grand pour être "discret". « Tu sais, quand je suis arrivée à Austri il y a quelques mois, on m'a posé un millions de questions auxquelles je n'ai jamais répondu. On m'a demandé de faire des choix, j'en ai fais. Si tu es là, c'est que tu es le meilleur et que tu seras le plus en capacité de protéger mon petit frère. » Ça sous-entendait qu'il n'était pas là pour faire beau, mais aussi pour bien prendre conscience du rôle qu'il a jouer.

Un homme se rapproche dangereusement de toi, se penchant sur toi. Il est complètement bourré, pu l'alcool et efface carrément la présence de Brynjolf au point même ou il le bouscule du tabouret. « Mdame veut peut-être manger de la grosse ? » Ta main, jolie et belle main blafarde vint à se poser sur son visage. La seconde d'après, un champ de force se déploie et l'expulse quelques mètres plus loin. La foule s'arrête de respirer, tout le monde te regarde, épiant à la fois ton sourire satisfait et son corps assommé. Le visage à nouveau tourné vers Bryn, tandis que les gens semblent outrés « On disait donc... Ah oui, mon petit frère. Il est un peu borné comme moi et fait souvent des choses assez inexpliquée.. Ça vient de moi aussi je crois. » Précisément le genre de situation qui le met mal. Et ça t'amuse.



   
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Lun 18 Avr - 20:58

et glou, et glou !



Son commentaire sur sa capacité à ingurgiter deux pintes de bière te fait soupirer. Tu sais qu'elle en est capable, c'est justement le problème. Tu vois déjà la soirée se terminer avec l'obligation de la traîner sur ton dos pour la ramener à la capitale ; l'idée te fait déjà grogner d'avance. Ton regard se pose alors mécaniquement sur ton interlocutrice lorsque, hasard ou non, sa maladresse fait que quelques gouttes de bière roulent sur sa peau avec avidité, glissant sur sa peau de neige avant de terminer leur course sur sa poitrine généreuse. Et si tu peux commenter tout ça, c'est que tu n'as pas loupé une miette de ce spectacle ; tu restes un homme après tout. Aussi grincheux et peu tactile que tu es. Tes yeux retrouvent rapidement les siens, perplexes ; elle l'a fait exprès ou est-ce un incident ?

« Ta mère ne voudra jamais te marier avec moi si je suis aussi maladroite. »

Tu écarquilles les yeux à sa réplique avant de détourner la tête en poussant un grognement : elle l'a fait exprès ! Et le simple fait qu'elle évoque la possibilité d'une union entre vous a eu le don de t'embarrasser comme jamais tu ne l'avais été jusqu'à présent. Tu émets un nouveau grognement, te pinçant l'arrête du nez avant de ronchonner entre tes dents. Tu ne prends naturellement pas au sérieux ses propos, mais ça n'empêche pas qu'elle a réussi son coup si elle voulait t'embarrasser.

Lorsque le sujet se dirige vers vos passés, tu esquives habilement la question mais elle semble comprendre rapidement que tu n'es pas forcément à l'aise avec le fait de parler de son passé à elle. Après tout, quoi de plus normal, mais Iøtá semble s'en moquer. Tu n'es pas complètement persuadé de la sincérité de ses propos si bien que tu lui offres un regard perplexe. Regard qu'elle ne semble pas remarquer puisqu'elle poursuit aussi vite pour t'inviter à ne plus la vouvoyer. Aha, très amusant.

« Je crains que ce ne soit pas possible, veuillez m'en excuser. »

Ce n'est pas contre elle ; Iøtá sait que tu vouvoies tout le monde sans distinction. Enfin, tu penses qu'elle le sait. Et si ce n'est pas le cas... eh bien mieux vaut tard que jamais, comme on dit. Soudain, elle pousse la nouvelle pinte de bière vers toi ; tu regardes le récipient avec un oeil noir, comme s'il s'agissait d'une créature nuisible, puis tu relèves le regard vers ta comparse, grognant presque. Pourquoi insiste-t-elle ainsi ? Qu'est-ce que ça pourrait lui apporter de te faire boire ? Tu ne sous-estimes pas sa force, mais un poids mort comme toi, ça ne se promène pas facilement.

« Tu sais, quand je suis arrivée à Austri il y a quelques mois, on m'a posé un millions de questions auxquelles je n'ai jamais répondu. On m'a demandé de faire des choix, j'en ai fais. Si tu es là, c'est que tu es le meilleur et que tu seras le plus en capacité de protéger mon petit frère. »

Tu l'observes, silencieux. Cela semble évident que son petit frère devienne Empereur d'Austri, à ses yeux. Tu n'as pas réellement d'avis à ce sujet ; chaque membre de cette fratrie décimée a sa place à la tête de la nation. Il semblerait que Iøtá ne cherche même à revendiquer ses droits au trône. Tu esquisses un demi-sourire à cette pensée ; ça lui ressemble assez bien, finalement. Tu finis par hausser les épaules.

« C'est la raison pour laquelle je ne boirais pas cette nouvelle pinte, Iøtá. Si on a estimé que mes compétences étaient les meilleures pour remplir ce rôle, il est inutile de... »

Tu ne termines pas ta phrase, ton regard ayant été attiré par l'homme s'étant approché de ta partenaire. A moins que ce ne soit son odeur transpirant l'alcool qui ait chatouillé les narines, au choix. Qu'importe la manière, le problème étant le regard concupiscent de cet énergumène posé sur Iøtá. Et ce gros lard finit par s'imposer, te bousculant au point de te chasser de ta chaise haute. Tu fronces les sourcils, blasé par tous ces ivrognes vous entourant. Tu n'es pas issu d'une famille noble, mais les manières, c'est pas pour les chiens.

« Mdame veut peut-être manger de la grosse ? »

Ta main, toujours posée sur le fourreau de l'une de tes épées, tu ne laisseras pas passer un tel manque de respect. Sauf que Iøtá n'a clairement pas besoin de toi, fait que tu n'ignores pas. Tu t'écartes juste à temps lorsque le gros plein de soupe est envoyé à quelques mètres grâce au champ de force de ta camarade. Tu pousses un soupir tandis que le temps semble s'être figé autour de vous. Vous êtes devenus le centre de l'attention, ce dont tu as horreur. Des Ivoldur qui se donnent ainsi en spectacle, c'est tout bonnement inacceptable. Tu lances alors un regard courroucé à Iøtá avant d'attraper ton tabouret pour y reposer tes fesses, contrarié.

« On disait donc... Ah oui, mon petit frère. Il est un peu borné comme moi et fait souvent des choses assez inexpliquée.. Ça vient de moi aussi je crois. »

Elle continue réellement la conversation comme si rien ne s'était passé ? Sérieusement ? Tu lui offres un nouveau grognement, te massant l'arrête du nez avant de soupirer. Plus jamais, ô grand jamais, tu accepteras les invitations de Iøtá. Tu claques ta langue contre ton palais pour montrer ton agacement face à cette situation après avoir parcouru la salle du regard. Les conversations reprennent lentement avant que l'alcool ne recommence à euphoriser ces individus.

« Espérons que votre frère ne soit pas pas aussi imprévisible et tumultueux que vous... Enfin, ce bougre là-bas l'a bien mérité mais tout de même... »

Un nouveau soupir franchit tes lèvres et ton regard glisse vers Iøtá. Une belle femme comme elle, c'est normal que ça attire l'attention, surtout quand on s'amuse avec la boisson. Cet "incident" des gouttes roulant sur sa peau n'a sans doute pas échappé à ce gros ivrogne. Tu approches tes doigts de son front avant de lui flanquer une pichenette sur ce dernier.

« Imaginez un peu que vous ayez été trop saoule pour vous défendre que je n'avais pas été là. Qui sait ce qu'il se serait passé ? Vous prenez trop de risques, Iøtá. »

Et toi peut-être pas assez. On peut au moins lui accorder qu'elle sait se faire plaisir et profiter de petits instants de détente comme celui-ci. Ce qui n'est clairement pas ton cas puisque tu ne cesses de penser à la tâche qui t'incombe. C'est sans doute pour cela qu'elle t'a traîné ici... Enfin, ça ne te fera pas boire pour autant. Tu repousses le récipient vers elle du bout des doigts.

« Je vous l'offre pour vous récompenser du divertissement. Mais n'en faites pas trop non plus, hm ? »

Ton regard se repose sur la salle ; tes yeux captent les regards posés sur l'Ivoldur de Magie. Des regards tantôt craintifs, tantôt concupiscents. Tu te masses la nuque, un peu dépassé par cette ambiance étrange avant de fixer Iøtá.

« J'oubliais... il est absolument évident que ma mère ne songerait jamais à vous pour un mariage après un tel spectacle. Elle a sans doute vu plus... élégant. »

Légère provocation, elle le mérite bien.

©ANARCISS / GALATEA SUR VERDANDI


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Sam 30 Avr - 2:08


 
« grumpy bear immersed in decadence »


                 Les premiers jours à Austri furent étranges, presque oppressant au point même de douter de ta place ici, au sein des hautes instances austriennes. Ta grand-mère voulait décider de tout et surtout de ta place en tant que future héritière du trône : elle ne t'aime pas, pour autant elle apprécie l'étoffe de dirigeante que tu laisses paraître, si bien que pour elle c'est à présent une évidence. Cependant son avis n'a pas effleuré ton esprit déterminé, tes priorités sont ailleurs et tu dois retrouver qui a réellement assassiné Ulsan, mettre la lumière sur une masse d'ombre imposante. Lorsqu'il fut le temps de parler de la protection de Sigma, des noms fusèrent, nombreux mais tu les refusas un à un après avoir certifié qu'il n'était pas à la hauteur. Un nom resta pourtant. Brynjolf Skjöldsson. Il s'avère que ce cher guerrier fut l'élève de ton oncle, Bilal, si bien que cela mit tout en haut son nom dans la liste des élus -une liste où seul son nom apparu en réalité. Dès lors où tu contemplas son jeu de sabres, le choix fut fait. C'était sur et certain il est le meilleur et c'est ce que tu veux pour ton frère. L'excellence sinon rien.

Aujourd'hui tu te retrouves face à lui, alcoolisée à contempler son exigence, sa perfection en l'art de la rigidité ; ne pas faillir, ne pas sombrer. Tandis que toi c'est l'inverse, tu t’efforces d'être cette pauvre femme de vingt huit ans qui se comporte comme une jeune gamine sans responsabilités, sans conscience parce que tu as besoin de te sentir vivre. Frivole femme, peu de vertue... C'est peut-être ce qu'il pense, peut-être ce que tout le monde pense de toi, Iøta Járnsaxja, héritière de ce foutu trône maudit. Tes pensées t'éloignes, tu reprends le fil de la conversation. « Il écoutera sa m... sa.. sœur ? Je pense. » Qu'est-ce que c'est dur de se mentir à soi-même, hein ? Pauvre illuminée naïve aux espoirs bafoués par la main de ta belle-mère malsaine et vicelarde. « J'ai cherché un peu, en tant de te charmer j'ai attisé la convoitise d'un autre plus apte à interpréter mes avances. » Un pique assez vif, presque amer et pas forcément juste pour Bryn, mais tant pis. Tandis que tu poses la pinte à peine terminé sur le comptoir, tu tends la main vers l'autre, de nouveau le sourire sur tes lèvres.

Ce qu'il redoutait ce n'était pas tant la populace qui vous entoure mais bien toi, Iøta l’imprévisible et téméraire, presque extrémiste et aux  idées jamais vraiment clean, jamais vraiment sages. Le danger, l'adrénaline, y a que ça de vrai. « Tu imagines, moi saoule sur ton dos... On pourrait croire que tu as outrageusement abusé de moi. Ça vaut la mise à mort ça. » Quelle vile femme tu fais là. Délicatement ta main se pose sur sa joue, pour la caresser et ravir ce beau visage beaucoup trop tendu pour être agréable à regarder. « Je pourrai te mettre très mal à l'aise, tu veux vraiment jouer avec moi Brynnie ? » Pendant le temps de parole, tu t'étais levée, debout et presque sur lui à présent, ayant imposé toute ta présence. « Le peuple n'attends plus qu'un baiser à présent. » Tes lèvres effleurent les siennes, ça devient langoureux, intime... Un souffle céleste, agréable, sensuel. La main que tu as porté à son visage n'est toujours pas revenu à tes hanches, glissant du doigt vers son torse. « Je déconne. » Une tape, forte, dans l'épaule et tu retombes assise sur ton tabouret, un énorme fou rire prenant tout ton être.

Maline jeune femme et presque un peu trop dérangeante, qui fait beaucoup trop de bruit et se persuade d'être toute permise parce qu'elle a les atouts nécessaires. La troisième pinte arrive à tes lèvres et tu l'engloutis. « J'ai envie de me battre, entraînons-nous ! Je te met ko sans utiliser la magie. » Là t'es bourrée ou juste très gay et dans ces moments là y a deux grandes options qui se présentent : sois tu veux en découdre, sois... « Woaaaa il faut chaud. » Des envies nudistes prennent le dessus. « Alors Grumpy, on veut pas en découdre avec une jeune demoiselle ? » Ignoble, complètement ignoble... Peut-être qu'il ouvrira enfin sa coquille.

 
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