| Cassandra L'amitié c'est comme le blé. |
Cassie t'es jolie comme la neige, jolie comme la pluie celle qui rafraîchit après une journée d'eistri, mais aussi comme celle qui étouffe aussi quand déjà est suffocant et que ce ne sont que des gouttelettes qui refusent de rafraîchir l'air. Un peu effrayante quand tu fronces les sourcils, mais tellement, tellement plus tendre avec moi que je pourrai même supporter les pires averses. Je crois. Cassandra du jour et de la nuit, guide patiente à la douceur inattendue. Je ne sais plus quand ma paume a attrapé tes doigts pour les supplier d'acheter un mouchoir, je ne me souviens même plus si ce jour-là ils ont séché les larmes de mes yeux qui ont toujours besoin de phalanges pour les attraper. Ce que je sais c'est qu'un jour tu t'es retournée et que parfois quand nous nous croisons tu acceptes de me parler, de partager un peu de ton repas et tes histoires aussi, quand ma bouche s'étonne encore que tu aies pu survivre à l'école militaire. Tu me rassures quand je ne suis pas très certaine d'avoir le courage d'inspirer un peu plus fort et surtout quand il m'arrive de ne pas comprendre les choses aux alentours.
Je ne connais pas beaucoup de personne que je pourrai qualifier d'amie, mais je pense que toi et moi pouvons l'être et que je pourrai t'appeler ainsi dans le secret. Mince alors, c'est tellement rare et tellement précieux que je pourrai chérir ce mot et ton prénom des siècles durant ! Parfois je me demande ce que je pourrai faire pour te retourner les faveurs ? Je ne sais pas faire grand-chose de mes dix doigts et parfois je sais qu'il m'arrive d'être embêtante, surtout ces fois-là où je pleure sans rien écouter ou que je refuse d'avancer parce que j'ai mal aux pieds tout en prétendant haut et fort que tu n'es pas très gentille, alors que je sais pertinemment que c'est faux. J'aimerai pouvoir t'encourager et t'aider comme toi tu le fais, surtout quand tu m'accompagnes jusqu'en Aosi et que tu ne m'en tiens pas réellement rigueur quand il m'arrive parfois de vouloir partir en courant tellement les choses et les gens sont étranges.
Je suppose qu'il faut que je réfléchisse à cela, même si c'est difficile et qu'il y a tellement d'autres choses qui parasitent mes pensées. Peut-être que je devrais consulter ces livres sans images dont les pages noircies de mots pourraient un jour m'y engloutir l'esprit tout entier pour y trouver une réponse au mystère de l'amitié. Quoi qu'il en soit, si tu as besoin d'un mouchoir un jour tu pourras toujours venir me trouver, même pour frotter ton nez contre mon épaule quand moi je te tapoterai le dos quand ce sera ton tour de pleurer et ça, je pense que c'est le mieux que je puisse faire.
Le lien que tu entretiens avec la personne sur cette photo.
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